Les bordels du Vatican

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il y a 4 ans
Les bordels du Vatican : les types de prostitution au Moyen-Age

Le sexe tarifé n’est une question de présentation

Pendant près de 150 ans autour de l’an 1 000, l’Église vécut sous la domination de femmes débauchées et sans scrupules de la haute noblesse romaine qui bafouèrent l’autorité de la papauté.

LES BORDELS de L’ÉGLISE

Un mal naturel pour éviter le péché. On nomme «Pornocratie pontificale» cette période considérée comme la plus sombre de l’histoire du Vatican. À partir de la fin du XIIIème siècle, et ce, jusqu’au XVème, le métier est vu plutôt comme une pratique immuable. La tradition chrétienne considère la prostitution comme un moindre mal nécessaire.

Les Pères de l’Église en témoignent:

Augustin d’Hippone au IVème siècle qui estime « qu’elle est naturelle et permet de protéger les femmes honorables et les jeunes filles du désir des hommes ». Thomas d’Aquin au XIIIème siècle, qui juge » qu’elle est nécessaire à la société comme les toilettes à une maison : « Cela sent mauvais, mais sans elle(s), c’est partout dans la maison que cela sentirait mauvais. »

Au Moyen Âge, les responsables de l’ordre public, municipalités, seigneurs laïcs ou ecclésiastiques (évêques, abbés et pape), organisèrent progressivement la prostitution, déjà à partir du XIIème siècle, et surtout à partir du XIVème siècle, en tirant un profit financier. On trouvait même des bordels possédés par des monastères ou des chapitres.

La prostitution était toujours considérée comme naturelle, comme un moindre mal. Les villes et les bourgs ouvraient officiellement des maisons municipales de prostitution, désignaient les quartiers de la cité, généralement des faubourgs, tolérant la prostitution, profitèrent de ce commerce et s’enrichissaient en prélevant des taxes sur les maisons publiques ou en mettant les fillettes à l’amende.

ROME, VILLE DU VICE ET DE LA DÉBAUCHE : Témoignage d’ Edgar dit le Pacifique (944-975), roi d’Angleterre :

« On ne voit a Rome que débauches, dissolution, ivrogneries et impuretés … les maisons des prêtres sont devenues les retraites honteuses des prostituées, des bateleurs, jongleurs, équilibristes, acrobates, etc… et des sodomites (homosexuels) … On joue nuit et jour dans la demeure du pape … les chants bachiques (chansons a boire), les danses lascives et les débauches de Messaline ont remplacé jeûnes et prières. C‘est ainsi que ces prêtres infâmes dissipent les patrimoines des pauvres, les aumônes des princes ou plutôt, le prix du sang du Christ. »

Au XIIIème siècle, les canonistes admettaient d’ailleurs la recevabilité des profits tirés de la prostitution à condition que la fille exerça par nécessité, et non par vice et plaisir. Selon les données statistiques de 1477, il y avait 6.300 prostituées reconnues officiellement et de nombreux célibataires.

Pour renflouer les finances du Vatican et payer les corporations travaillant sur la chapelle sixtine qui portera son nom, le pape Sixte IV (1414 – 1484) eut l’idée géniale de taxer toutes les prostituées et les prêtres concubinaires dans les Etats Pontificaux, y compris Rome.

Afin de profiter de cette manne financière, le pape Sixte IV (1414 – 1484) acquit lui-même une maison close devenant un proxénète ! ! !

Jusqu’à son élection, Sixte IV jouissait d’une bonne réputation. Sous son pontificat, il fit l’objet de jugements controversés dus à l’emprise que ses neveux prirent sur lui. Il nomma cardinal de nombreux jeunes gens, célèbres par leur beauté, parmi lesquels son neveu Raphaël Riario – cardinal à 17 ans, accusé d’être son amant. On prétendit aussi que le goût du pape pour les garçons était notoire.

Cette taxe rapporta au Vatican 30.000 ducats par an. Une véritable fortune.

Durant la période médiévale, la quasi-totalité des prostitués était constituée de femmes. La prostitution masculine fleurissait aussi, mais seulement dans la clandestinité en raison de la sévère condamnation de l’homosexualité par l’Église. La prostitution foisonnait avec ses classes de prostituées.

Les historiens, scientifiques et sociologues Lombroso et Ferrero (1896) ont classifié la prostitution médiévale en quatre catégories :

LA PROSTITUTION SACRÉE :

Les plaisirs charnels du Christ au début du Vème siècle. Issue du culte antique de la femme, avec « les nicolaïtes », (disciple de Nicolas) qui prônaient que « Jésus fait homme » avait dû éprouver lui-même les voluptés du corps. Unies aux gnostiques, elles ont essaimé jusqu’au XIIème siècle, en plusieurs sectes vouées au contentement de la chair.

En 1373, réapparaît en France une de ces sectes, anciennement « les Picards » devenus les « Turlupins » dont le plaisir était de forniquer en public et de se promener nus.

Dans le catholicisme, les femmes stériles et les maris impuissants avaient longtemps prié les Saints Paterne, « Guerlichon ou Guignolet, » dignes héritiers du dieu Priape, dieu de la virilité, de la fertilité et de l’amour physique.

Certaines femmes grattaient ce que » l’on n’osait point nommer » pour se confectionner un breuvage censé leur prodiguer la fertilité tant désirée. Même réprouvées par l’Église, ces pratiques se poursuivirent qu’à la Révolution.

LA PROSTITUTION HOSPITALIÈRE (J’aime bien l’idée)

Elle découle des coutumes ancestrales de l’hospitalité qui consistaient à « garnir la couche » de son hôte. Plus rarement pratiquée chez les paysans, elle était largement répandue chez les nobles et de nombreuses soubrettes et paysannes, tenues en servage, se prostituaient ainsi contre leur gré.

LA PROSTITUTION CONCUBINAIRE :

Le concubinage n’a jamais été, dans la France catholique, béni religieusement. C’est le versement d’une pension d’entretien qui servait de contrat nuptial que seuls un divorce ou la mort pouvaient rompre.

LA PROSTITUTION CIVILE :

Enfin, on trouve, sous quatre formes, la prostitution civile :

Les bordels privés de la noblesse et du clergé : L’abbé, l’abbesse, l’évêque, le baron, le seigneur féodal accueillaient chez eux l’équivalent d’un bordel généralement payé par leurs fidèles ou leurs vassaux. Les deux sexes y étaient couramment représentés. • Les paysannes au service sexuel des curés : Dans les monastères, les bons pères réquisitionnaient régulièrement les paysannes des alentours les contraignant de se taire, de peur des foudres divines.

• Les nonnes-putains pour un dieu proxénète :

Plusieurs mères supérieures des couvents persuadaient leurs religieuses de se prostituer pour amasser, au nom de leur divin époux auquel elles étaient de toute façon livrées, à tout jamais leur corps vertueux, quelques compléments à la dîme.

• Femmes-objets pour payer les impôts :

Au Moyen-âge, le royaume de France était loin d’être consolidé et les guerres entre prétendants à la royauté livraient la paysannerie à des impôts ruineux, dont la taille. Plusieurs fuyaient la campagne pour la ville où la misère sévissait.

Les filles et jeunes femmes orphelines, abandonnées ou vendues, veuves et épouses désespérées livraient leur corps en pâture. Les filles de joie racolaient à peu près partout : bains publics, boisés, buissons, ruelles ou rues réservées à leur pratique, cour des nantis et autres endroits insolites. Cependant, les lieux dédiés aux habitués étaient les bordels municipaux, que l’on appellait à cette époque «bourdeaux» ou «bon hostel».

Ils étaient souvent administrés par une maquerelle, souvent une femme mariée, appelée «abbesse», douce vengeance contre le clergé. Cette dernière encaisse le tiers des gains de ses filles en échange de leur pension.

Sources : Brigitte Rochelandet, Histoire de la prostitution du Moyen Age au XX° siècle, édition Cabédita 2007 Jacques Rossiaud, La prostitution Médiévale, édition Flammarion 1988 Brigitte Rochelandet, Histoire de la prostitution du Moyen Age au XX° siècle, édition Cabédita 2007

CONSTAT ACCABLANT la pédophilie et l'église dévoilée en 2021

Si l'église avait été moins pieuses, n'avait pas interdit la vie de couple et le sexe pour les curés, il y aurait eu beaucoup moins de victimes. En 2021 un scandale éclate avec une estimation avoisinant près de 10 000 victimes. LIRE ICI

AVIS DU WEBMASTER Merci Mandarin pour cet article encore une fois, très riche et bien renseigné.

Moi je dis que tous les curés devraient être sous cage de chasteté, cela limiterait le nombre de victimes.
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